Tuesday, March 31, 2009

25-27/03/2009: Broome-Kununurra






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Delphine préfère finalement rejoindre Sydney en partant de Darwin, car à partir de Broome ce n’est pas si simple. C’est donc reparti pour 1000 kms environ pour ces 3 jours de route, mais surtout 1000kms à longer le massif des Kimberleys, dont l’accès est bloqué pour cause de crues et inondation mais aussi réservé aux véhicules 4x4 en temps normal. C’est une Australie à nouveau sauvage avec des paysages qui associent une savane au premier plan et des collines abruptes, ocres et buissonnantes au second plan. On y trouve aussi des nouveaux animaux emblématiques de la région : les grenouilles vertes et aux pattes ventousées qui leur permettent de se déplacer partout. Les douches et les toilettes en sont envahies mais elles sont totalement inoffensives. Tout est isolé et chaque ville traversée (3 au total) semble colonisée par la nature et non l’inverse. C’est l’Australie dépeinte dans le film récent « Australia », et chose particulière, la population aborigène est ici majoritaire à 80%, et vit dans des communautés où elle est souveraine et dont l’accès est contrôlé. De ce fait, on peut visiter des galeries d’art aborigène, comme à Fitzroy Crossing, dont les tableaux racontent les légendes impliquant animaux locaux et relief. Boomerangs et didgeridoos (instrument de musique) sont aussi présents et décorés. Le massif des Bungles Bungles est proche aussi, à proximité de notre second arrêt à Halls Creek, mais est aussi fermé au public. On commence à penser qu’il vaudrait prendre un avion à Kununurra et survoler ainsi les Kimberleys. Des offres existent et permettent même d’atterrir en certains endroits incontournables. A voir donc.

20-24/03/2009: Broome






Français

Je passe 5 jours à Broome à m’habituer au climat tropical, très humide qui anesthésie et cloue sur place. Le moindre effort fait transpirer abondamment et conduit finalement à la piscine du camping. C’est malgré tout une jolie petite ville avec un passé de pêcheurs de perles. On y trouve des exploitations de la plus grosse huître perlière au monde et la perle de Broome ou perle des mers du sud est très appréciée. J’ai pu en voir dans quelques bijouteries, plus pour profiter de l’air conditionné qu’y faire des emplettes car c’est hors de prix, à part si l’on veut acheter ce qu’ils appellent des perles d’eau douce, produites principalement aux Etats-Unis ou en Chine. Enfin, c’est toujours beau à regarder. Broome est aussi la porte d’entrée dans les estuaires tropicaux d’où les premiers indices de présence de crocodiles. On peut y trouver 2 sortes : le crocodile d’eau douce qui n’est pas dangereux pour l’homme et atteint maximum 2 mètres, et le crocodile d’eau salée ou « saltie » qui, lui, est réputé pour être l’un des plus grands prédateurs terrestres. Impossible de l’apprivoiser, c’est une vraie terreur des cours d’eau. Même les Australiens qui relativisent tout, en ont une frousse pas possible. J’ai pu en voir quelques spécimens dans une ferme de crocodiles qui visent leur sauvegarde. Le propriétaire est Malcolm Douglas, un bushman qui arpente la région et fait des émissions de télé en Australie afin de montrer comment survivre dans le bush. Un sacré personnage qui n’a pas peur de soulever un crocodile de bonne taille dans ses bras. Dans cette ferme, on peut assister au repas des crocodiles, qui doucement sortent de l’eau dans leur enclos et dévoilent leur corps massif. 5,3 mètres pour le plus gros !!Et seulement un grillage de jardin pour l’empêcher d’attaquer le public…D’ailleurs vu que ce genre de bestiau peut sauter à 2/3 de sa taille, il est recommandé de ne pas prendre de photo en tendant les bras au-dessus du grillage. Ils élèvent également des petits crocodiles et nous autorisent même à en porter certains. C’est une sensation très bizarre au toucher, très mou et froid. Et surtout ça gigote beaucoup ! Autre attraction de Broome est le coucher de soleil à Gantheaume Point, la pointe du phare, où l’on voit littéralement la boule incandescente du soleil s’enfoncer dans les eaux. Cette pointe est formée par des roches ocres qui datent de plusieurs millions d’années. A marée basse, on peut même trouver des traces de pas d’une espèce de dinosaure, mais il faut être chanceux car ça n’arrive qu’une fois par mois lorsque la marée est au plus bas. La plage de Cable beach, réputée pour être une des plus belles au monde est juste à côté. C’est une grande plage de sable fin, constellée de ces blocs rocheux massifs et ocres, qui s’étend à perte de vue. Malheureusement, c’est encore la saison des méduses dont la piqûre ou brûlure peut être mortelle…donc pas de baignade..et c’est dommage. Même la ville est agréable à visiter avec un quartier asiatique historique, là où les marchands de perles se sont installés aujourd’hui. Autrefois, effectivement les plongeurs étaient Japonais et beaucoup sont morts à Broome, soit de noyade, soit lors de la seconde guerre mondiale, soit à cause des cyclones qui sont la plaie de la région. Bref, une petite pause très sympathique en compagnie de Delphine, Alice et Quentin, 2 Français rencontrés auparavant sur la route du Karijini. La route est longue mais on retrouve malgré tout les mêmes voyageurs aux mêmes arrêts.

Monday, March 23, 2009

19-20/03/2009: Karijini- Broome





Français

1100 kilomètres de route donc pas grand-chose à raconter si ce n’est le fabuleux décor du Pilbara qui laisse progressivement place à une plaine buissonnante à perte de vue, qui n’a rien d’enthousiasmant. Il fait toujours très chaud (depuis 3 semaines il a toujours fait plus de 35°C chaque jour) mais l’arrivée à Port Hedland ajoute en humidité tropicale. La torpeur s’installe et heureusement il n’y a pas trop de mouches ni de moustiques. De plus il n’y a rien à faire dans cette ville qui concentre uniquement des activités industrielles et un port. Des trains de 200 wagons (record à 600) utilisent le réseau qui sillonne la ville et effectue la navette entre les villes minières quittées quelques jours plus tôt. Autant dire que dès le lendemain nous sommes en route pour Broome. A part un arrêt sur une plage longue de 120 kilomètres, dont une autre particularité est d’avoir une bande d’eau turquoise à perte de vue vers l’horizon), nous traversons une région où il n’y a rien à part une station service. Très palpitant !! Petite frayeur quelques kilomètres avant Broome, où des nuages noirs impressionnants saturent l’atmosphère. La température baisse subitement et le vent hurle avec furie. Or Broome est une ville régulièrement balayée par des orages tropicaux violents et meurtriers et la période à risque termine fin avril. D’où mes craintes…Mais l’arrivée dans la ville laisse heureusement place à un somptueux soleil couchant. Danger écarté au final donc.


Deutsch

1100 langweilige Kilometern. Es ist immer heiss und es beginnt sogar, feucht zu sein, was lässt schwitzen. Port Hedland lohnt sich nur, um zu übernachten. Es handelt sich um eine industrielle Stadt und einen Hafen. Am folgenden Tag fahren wir nach Broome und wir machen eine Pause auf einem Strand, der 120 Kms-lang ist. Blaues und warmes Wasser, das gar nicht tief ist. Aber wir werden daran gewöhnt. Der Indian Ozean ist nämlich wirklich wunderschön. Die Ankunft in Broome ist vollkommen, weil wir ein Storm vermeiden und es kann hier sehr gefährlich sein.

English

The road is still boring and I miss the Pilbara. The weather is still hot and it becomes even wet which makes sweat a lot and feel bad. Port Hedland sucks really and it’s just worth staying overnight here. It’s an industrial town with a lot of road trains and a port. The day after we are on our way to Broome. We make a stop along a beach which is 80 miles long. Turquoise and shallow waters. I really like the Indian ocean and its warm waters. We avoid a thunderstorm by arriving in Broome and feel really lucky because sometimes it can be really dangerous here especially the cyclones.

Sunday, March 22, 2009

17-18/03/2009: Karijini National Park


















Français

Le parc national du Karijini est un petit espace de la région du Pilbara, interdit à l’exploitation minière et où l’on trouve les rares accès autorisés aux touristes. Les paysages de gorges et de cascades sont somptueux et la chaleur étouffante invite à la baignade dans l’une des nombreuses retenues d’eau claire au pied des chutes. La roche ainsi que la terre sont rouge ocre impressionnant que le soleil couchant magnifie encore plus. Ces endroits sont à la fois les vestiges d’un passé géologique très ancien, c’est-à-dire une chaîne de montagne fissurée en 2 et par la suite affaissée ce qui a formé un océan puis un réseau de rivière et donc conduit à ces collines très érodées et ces gorges profondes. Partout on trouve aussi là où la roche affleure, des bandes de minerai de fer et vieilles de plusieurs millions d’années. 3 communautés Aborigènes vivent également ou vivaient dans ces lieux et font vivre ces derniers dans leurs légendes et leurs peintures. Chaque gorge, pic, chute d’eau ou animal caractéristique a son histoire ou une chanson. Ainsi toutes ces gorges sont réputées pour avoir été formées par un serpent géant, car faune et relief sont souvent associés dans la mythologie Aborigène. D’ailleurs quand on voit à quel point l’endroit est inhospitalier, par la chaleur qui y règne, les animaux dangereux comme les serpents et les araignées, ceux agaçants comme les mouches et les moustiques, on est rempli de respect pour ces peuples qui se sont installés ici il y a plusieurs milliers d’années. La dimension sauvage a cependant été préservée et si quelques gorges et cascades sont accessibles par des chemins en plein bush, c’est-à-dire en pleine campagne sauvage, la plupart des autres ne sont accessibles qu’à l’aide de véhicules 4x4. C’est sûr qu’on ne risque pas d’être gêné par la foule !!


Deutsch

Karijini National Park ist kontrolliert und Touristen werden akzeptiert aber wir müssen zuerst uns vorstellen. Dieser Platz hat auch nämlich eine grosse Bedeutung für die Aborigine, die hier vor Tausenden Jahren leben. Wasser-Kaskade, rote Steine sind überall, als ob sie noch nimmer berührt werden. Keine Leute. Stille Stimmung. Ich verbringe viele Zeit, Spass im Wasser zu haben. Das ist wirklich kühl und angenehm. Viele Orte sind hier ähnlich aber leider man braucht einen angepassten Wagen, der auf schlechten Bahnen fahren kann.

English

The Karijini National Park is really a nice place where nature and aboriginal culture has been protected. It’s indeed a wild area where aborigine are used to live since thousands of years. You can find water in the deep gorges with red rocks. Pools and waterfalls and it’s a pleasure to dive and to have a refreshing time as a reward after walking under the sun. Many places are like that in this park but you need a 4WD to go further. I feel a bit disappointed but this 2 days in the wild, sleeping in the bush with dingos screaming in the night and the big spiders everywhere were really wicked.

16/03/2009: Exmouth-Tom Price




Français

Le désert !! Non pas désert avec des dunes de sable mais désert humain. Et 660 kilomètres de désert sont très pesants. Seules les vaches qui errent librement dans cet espace gigantesque croisent notre route et celle des road trains, camions avec 3, 4 ou 5 chargements, longs d’une cinquantaine de mètres. La première portion du parcours est vraiment anesthésiante, sans relief ni couleur, juste un soleil écrasant. Ouvrir les fenêtres pour rafraîchir l’intérieur du van ne sert à rien car l’air est brûlant. A Nanutarra, station service à 200 kilomètres de toute présence humaine, un thermomètre à l’ombre indique 45°C alors que le soleil arrive à peine au zénith. Le pompiste nous accueille avec le sourire et nous lançant à la cantonade qu’aujourd’hui est une bonne journée vu que le temps se rafraîchit. Information prise, la moyenne des températures en cette saison à Nanutarra est de 53°C. Autant dire qu’on ne traîne pas à reprendre la route. Et cela vaut toutes nos peines puisque c’est l’arrivée dans le massif du Pilbara. L’Australie n’est pas montagneuse mais a quand même un peu de relief, en particulier ces collines de roches rouges que le soleil embrase parmi des étendues d’herbes hautes au vert pâle et des arbres au tronc tordu et torturé par le vent. Ces collines surgissent de façon inattendue et présentent des flancs souvent très abrupts, ce qui, par contraste avec les plaines environnantes, renforcent la surprise de les trouver ici. Le passage à Paraburdoo et l’arrivée à Tom Price, ville –étape, nous font découvrir aussi l’Australie des mines de fer, dont la plus grande exploitation au monde se trouve à Newman une ville, 150 kms au sud ce qui n’est pas grand-chose à l’échelle de l’Australie. D’ailleurs, ne trouvant pas d’endroit où passer la nuit à Paraburdoo, des passants nous conseillent de nous rendre à Tom Price, la ville « juste à côté », située à la bagatelle de 85 kms !! Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, ces 2 villes ne correspondent pas à l’image de villes minières en plein far west. Elles sont calmes, constellées d’espaces verts, modernes et confortables. On croirait en effet voir des villages-vacances bien organisés où rien ne dépasse, ni ne traîne. Ce n’est pas malvenu avant de se lancer à l’assaut du parc national du Karijini.



Deutsch

Heute fahren wir durch die Wüste. Nichts zu sehen. Nur diese riesige Ebene und diese Hitze, die sich zu 45°C in Nanutarra betragen. Nanutarra ist eine isolierte Tankstelle. Die nächste Stadt ist mindestens 150 Kms weit entfernt und die Lebensbedingungen sind wirklich schwer, weil die durschnittliche Temperatur über 50°C ist. Deshalb bleibe ich hier keine lange Zeit und schnell fahre ich nach Paraburdoo und Tom Price, die kleine Städte sind. Man kann schon die Pilbara-Landschaft bewundern. Kleine und runde Berge, trockene Pflanze, wilde Tiere, die die Autobahn überqueren. Ich habe es eilig, den Karijini National Park zu besichtigen.

English

The road between Exmouth and Tom Price is really boring and hot. 45°C in Nanutarra in the roadhouse but the guys working are laughing and saying that it’s quite a cool day because the usual temperature in this season is 53°C!! We’re escaping quickly looking for some cool air in the Pilbara and mining towns like Paraburdoo and Tom Price. The Landscape is gorgeous: red hills, dry grass, wild animals everywhere. We’re expecting a lot from Karijini National Park which we will visit the next 2 days.

15/03/2009: Photos plongée au Ningaloo Reef









Sunday, March 15, 2009

12-13-14-15/03/2009: Cape Range National Park











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Exmouth est située sur la côte est de la péninsule située au nord-ouest de l’Australie. De l’autre côté de la péninsule (donc à l’ouest) se trouve le Ningaloo Reef, c’est-à-dire une barrière de corail plus petite que la Grande Barrière de corail située elle à l’opposé sur la côte est australienne. Cependant le Ningaloo Reef a l’avantage d’être accessible à la nage ou à pied ce qui n’est pas le cas pour la grande où il faut un bateau. C’est donc reparti pour une journée entière de plongée et d’observations sous-marines à Turquoise Bay qui porte bien son nom, vu qu’une longue bande turquoise longe le bord de plage et le bleu du grand large. Les coraux sont beaucoup variés qu’à Coral Bay. Ici c’est une véritable forêt sous-marine aux formes inattendues et toujours renouvelées. Gorgones aux allures d’arbres secs et dégarnis mais colorées. Poissons multicolores et en activité permanente pour assurer leur déjeuner. Tout se laisse observer facilement et c’est vraiment un autre monde qui s’ouvre. Les forts courants, qui peuvent entraîner au large, sont un rappel à l’ordre mais il suffit de remonter la plage à pied et c’est reparti ! Ensuite c’est le même train-train. 40°C et des eaux chaudes et trouver de l’ombre n’est pas facile. Le Ningaloo Reef a aussi la particularité d’être en bordure du parc national du cap Range ce qui offre la vue étonnante d’une barrière montagneuse parallèle à la bande turquoise qui longe la barrière de corail. On fait quelques ballades dans les gorges (Yardie Creek et Mandu et Mandu) où les panoramas sont impressionnants avec des roches d’un rouge rouillé clairsemés de buissons desséchés. Puisqu’il s’agit d’un espace protégé, on peut croiser des kangourous jusqu’à s’en lasser (au moins cinquantaine en roulant sur une portion de 10kms), des emus (les autruches bizarres), des aigles et aussi beaucoup de perroquets, sans parler des serpents et des araignées qu’il vaut mieux éviter. D’ailleurs petite anecdote sympathique : ce parc national subit des restrictions en eau. Il y a donc un unique point d’eau et non potable. Après une journée à la plage et couverts de sable et de sel, on décide de prendre une douche à cet endroit, qui consiste en un robinet scellé à une roche, car on compte rester dans le parc pour la nuit à des emplacements aménagés dans le bush. La nuit est tombé (on a préféré manger d’abord) et la douche, c’est s’asperger à l’aide d’un bidon de 4L que je remplis à plusieurs reprises. Vu que c’est assez sauvage, il y a beaucoup de bruits environnants et surtout pas de lumière, ni de lune. Un bruit me semble vraiment très proche et ce n’est pas très rassurant quand on sait que les bestioles qui rôdent la nuit sont encore plus dangereuses que le jour. J’éclaire finalement avec ma lampe torche et je me retrouve pour ainsi dire nez à museau avec un kangourou qui s’abreuve dans la flaque à mes pieds, véritable point d’eau providentiel pour lui. Ca me fiche une de ces frousses en première réaction ! Mais le plus effrayé est le kangourou qui fait 3 bonds afin de mettre un peu de distance. Que ce soit dans l’eau ou hors de l’eau, on peut donc vraiment rencontrer des animaux partout dans cet espace préservé. D’ailleurs pour notre dernier jour sur Exmouth, nous prenons le bateau pour aller plonger encore plus au large. Les coraux sont encore plus gigantesques mais on retrouve malgré tout les mêmes espèces qu’au bord de plage, un peu plus nombreuses peut-être. Cette fois-ci, j’ai quand même la chance de voir 2 requins et de pouvoir en suivre un sur une dizaine de mètres . Ce sont vraiment de beaux poissons, profilés et rapides, très timides (en particulier cette espèce de requins des coraux). Cette région est aussi une des rares au monde où l’on peut nager avec les plus gros poissons au monde, les requins-baleines. Mais nous sommes arrivés un peu trop tôt dans la saison pour en apercevoir. Dommage. J’ai pu faire aussi un test de plongée avec bouteille. Encore mieux ! On peut rester au contact du sol, longer les coraux et approcher encore plus facilement les différents poissons. Pas de meilleur endroit pour cette expérience.

Deustch

Nachdem wir in Exmouth angekommen sind, fahren wir zu dem Nazionalen Park, dessen Namen Cape Range ist. Hier kann man so viele wilde Tiere beobachten. Die berühmten Kängurus natürlich aber auch Schlangen und Adler. Im Unterwasser sind sie auch zahlreicher. Tausende von Fische. Überall zwischen den Korallen. Sie sind gar nicht weit entfernt von dem Strand. 20 Meter beim Schwimmen und so ist es. Kleine bunte Fische aber auch Gauner, Schildkröte und Manta Rays. Dieser Zutritt zu dieser Welt scheint so einfach zu sein und man fühlt so sicher, gar nicht ängstlich. Draussen gibt es nichts und unter…diese grosse Menge von lebendige Dinge wie in einer Grossstadt. Schwimmen ist auch die einzige Sache. Wandern macht auch viel Spass, obwohl es sehr heiss ist. Grosse Berge stehen entlang des Strands: wahrscheinlich 3 Kilometer entfernt. Drin kann man Flüsse und grosse Löcher bewundern, die schon vor Millionen Jahren existieren. Die Sicht auf den Bergen und gleichzeitig auf dem Strand und dem Ozean ist wunderbar. Ich habe auch die Möglichkeit, mit dem Sauerstoff-Ausrüstung zu tauchen und aus diesem Grund, näher von den Fischen zu sein. Die Fische befürchten uns gar nicht und lassen sich beobachten.

English

There is a national park close to Exmouth whose name is Cape Range National Park. It’s a wonderful protected place where we can spot many wild animals like kangaroos, snakes or eagles and emus. They’re living close to us and sometimes at the sunset you can drive 10kms and see along the road probably at least 30 kangaroos. But the most beautiful animals I saw here are under the waters. They are colourful fishes, blue-spotted rays, turtles, sharks, corals… And they’re really close from the beach. 20 meter, not more. This is really another world, quiet and finally very active. It looks like a big city with all the fishes looking for their dinner and doing their business. I can even dive with all the gear in a try dive and I get closer to all these animals. Snorkelling is the main activity here but not the only one. Huge gorges are in the mountains of the Cape Range and it’s an opportunity to wear the big shoes and to have a walk. The view over the gorges followed by the beach and the ocean far away is gorgeous. It’s almost a shame we have to leave these places after 3 days here.