Français
Le désert !! Non pas désert avec des dunes de sable mais désert humain. Et 660 kilomètres de désert sont très pesants. Seules les vaches qui errent librement dans cet espace gigantesque croisent notre route et celle des road trains, camions avec 3, 4 ou 5 chargements, longs d’une cinquantaine de mètres. La première portion du parcours est vraiment anesthésiante, sans relief ni couleur, juste un soleil écrasant. Ouvrir les fenêtres pour rafraîchir l’intérieur du van ne sert à rien car l’air est brûlant. A Nanutarra, station service à 200 kilomètres de toute présence humaine, un thermomètre à l’ombre indique 45°C alors que le soleil arrive à peine au zénith. Le pompiste nous accueille avec le sourire et nous lançant à la cantonade qu’aujourd’hui est une bonne journée vu que le temps se rafraîchit. Information prise, la moyenne des températures en cette saison à Nanutarra est de 53°C. Autant dire qu’on ne traîne pas à reprendre la route. Et cela vaut toutes nos peines puisque c’est l’arrivée dans le massif du Pilbara. L’Australie n’est pas montagneuse mais a quand même un peu de relief, en particulier ces collines de roches rouges que le soleil embrase parmi des étendues d’herbes hautes au vert pâle et des arbres au tronc tordu et torturé par le vent. Ces collines surgissent de façon inattendue et présentent des flancs souvent très abrupts, ce qui, par contraste avec les plaines environnantes, renforcent la surprise de les trouver ici. Le passage à Paraburdoo et l’arrivée à Tom Price, ville –étape, nous font découvrir aussi l’Australie des mines de fer, dont la plus grande exploitation au monde se trouve à Newman une ville, 150 kms au sud ce qui n’est pas grand-chose à l’échelle de l’Australie. D’ailleurs, ne trouvant pas d’endroit où passer la nuit à Paraburdoo, des passants nous conseillent de nous rendre à Tom Price, la ville « juste à côté », située à la bagatelle de 85 kms !! Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer, ces 2 villes ne correspondent pas à l’image de villes minières en plein far west. Elles sont calmes, constellées d’espaces verts, modernes et confortables. On croirait en effet voir des villages-vacances bien organisés où rien ne dépasse, ni ne traîne. Ce n’est pas malvenu avant de se lancer à l’assaut du parc national du Karijini.
Deutsch
Heute fahren wir durch die Wüste. Nichts zu sehen. Nur diese riesige Ebene und diese Hitze, die sich zu 45°C in Nanutarra betragen. Nanutarra ist eine isolierte Tankstelle. Die nächste Stadt ist mindestens 150 Kms weit entfernt und die Lebensbedingungen sind wirklich schwer, weil die durschnittliche Temperatur über 50°C ist. Deshalb bleibe ich hier keine lange Zeit und schnell fahre ich nach Paraburdoo und Tom Price, die kleine Städte sind. Man kann schon die Pilbara-Landschaft bewundern. Kleine und runde Berge, trockene Pflanze, wilde Tiere, die die Autobahn überqueren. Ich habe es eilig, den Karijini National Park zu besichtigen.
English
The road between Exmouth and Tom Price is really boring and hot. 45°C in Nanutarra in the roadhouse but the guys working are laughing and saying that it’s quite a cool day because the usual temperature in this season is 53°C!! We’re escaping quickly looking for some cool air in the Pilbara and mining towns like Paraburdoo and Tom Price. The Landscape is gorgeous: red hills, dry grass, wild animals everywhere. We’re expecting a lot from Karijini National Park which we will visit the next 2 days.
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